sendaigaku

L'ami Renseur, the return of the revenge

Statistiques effarantes

Sur l'ensemble des gens que j'ai rencontré ici (estimé à environ 50-60 personnes):

2 ne sont pas mariés
3 n'ont pas d'enfants

Je connais trois personnes en dessous de 21 ans, les trois sont mariés et ont déja des enfants.

C'est fou. Une fille de San Fransisco venue à la résidence me disait "This is real America". Et de fait, en discutant avec des gens de divers horizons, j'ai eu confirmation que le fossé entre les Etats était énorme au niveau des mentalités, de l'économie, de la religion, de la politique...

Encore une fois, quand on ne connait pas une culture, il est naturel et inévitable d'amalgamer les caractéristiques. Mais grâce au voyage, on parvient toujours à coller un peu plus à la réalité qui est - systématiquement - complexe et irréductible.

Réponse du Japon

Evidemment, une réponse nette eût été trop facile. Il vaut mieux une réponse qui me fasse encore hésiter dix mille ans entre AREVA Japon et EDF à Lyon.

Renaud,

I have received your e-mail.

The business in Japan is currently in a transient stage, and even though there is some needs of adding staffs to the Tokyo office, it will not move so rapidly. Meanwhile, I have couple of questions;

-The work in the Tokyo office really is not an 'Engineering' work, but a 'Business support function'. It does handle a wide range of technical subjects, but our role is the interface/lubricant type of role between the utilities and Richland/Lynchburg/Lyon. So far, there is no plan and expectation in the company management level, to have a real engineering function in Japan. Thus, even if there would be a position, I doubt that it would be an advantage to your career as an 'engineer' within or outside of AREVA. What do you think about such point?

-Can you let me know better how good you are in Japanese? Were you able to read the text books when you were studying in Tohoku University?

-When you say employment opportunities in Japan, are you seeking for a expat type of assignment (two or three years in Japan and back to US or France) or non-binding (i.e. it could be a few years, but even longer)?

To be honest with you, I cannot say at this moment, whether there is a position in Tokyo or not. It means that I don't deny the possibility, but I surely cannot make any commitment even to interview you. Give me some time, and I will get back to you.

Regards,
Nori Kaneko

Aujourd'hui, comme prévu, je suis allé voir le super-big-boss. Au terme d'un échange ma foi fort sympathique, il m'a donné...une personne à contacter.

Affaire à suivre, donc.

Hé oui...

Spéciale dédicace à ceux qui, un jour, ont eu à faire face à une situation les mettant au pied de leur mur linguistique..

(Je me souviendrai toujours avec émotion de mon achat de lentilles de contacts au Japon...)

(Promis: bientôt du contenu...)

Ouille

Je viens de trouver presque pire que la boisson aux 17 fruits et légumes dont je vous causais il y a un an et demi, presque une éternité (ici)

C'est une boisson nommée "Powerade"

Il y 10 goûts différents, dont l'emballage aussi bien que le nom aussi bien que la saveur évoquent le déodorant

(Un peu "d'artic shatter" ? ou du "jagged ice" ? a moins que vous ne préfériez le "green squall"...)

C'est faramineusement déguelasse. Bravo.

Le Monde est plein d'opportunités...

Bon, il faut que je vous raconte. Je pensais tenir ça secret tant que je n'aurais pas de nouvelles plus précises, mais la personne que je devais voir est partie toute la semaine à Lynchburg.

Or donc, la semaine dernière, je reçus une proposition d'EDF à Lyon. Voulant voir un peu quelles étaient les opportunités offertes par AREVA, j'allais d'un pas nonchalant rencontrer ma directrice des ressources humaines (femme charmante au demeurant).

-"Voilà donc, je suis en stage depuis un mois chez vous, et étant donné que j'ai reçu des propositions en France, je suis venu voir quelles étaient les opportunités chez AREVA, aux Etats-Unis ou au Japon

- Au Japon ?

- Oui, il se trouve que je parle Japonais

- Et bien écoutez, ça tombe trés bien: nous sommes en train de monter un projet là-bas, mais nous avons vraiment du mal à trouver des gens présentant quelques vélléités de s'expatrier dans ces contrées barbares.

- Nonobstant, Chère Madame, c'est un doux euphémisme de dire que cela m'agréerait !"

Elle me recommanda donc d'aller voir une des huiles locales qui, manque de chance, est en déplacement jusqu'en début de semaine prochaine.

En bref, il est de l'ordre du possible que j'aille travailler au Japon pour la branche Américaine d'une société Franco-Allemande. Don't acte.

Va où le vent te mène, va...

L'ami Rens 2, le retour

Je me suis trouvé bien indulgent de perdre de mon précieux temps (25,41$ de heure, tout de même) à faire cette BD d'une haute valeur philosophico-drôlatique. L'époque étant à se faire des sous de toutes les manières possibles, j'ai donc pris un sponsor. Rassurez-vous, il se fera trés discret dans la BD.

Voilà donc le deuxième volet de mes aventures. Au passage, notez bien que selon Ikea, une table suffit parfaitement à meubler une pièce.

 

Une journée comme une autre

Le truc avec mon boulot, c'est que je vois mal comment rendre intéressant le compte rendu de mes journées. On va essayer.

Compte rendu évenementiel

7h10: lever, suivi immédiatement par une bonne douche bien chaude.
7h30: déjeuner devant le zapping de la veille et les sites d'information Français
8h10: départ, sans oublier d'emporter mon repas de midi
8h25: arrivée. Il me reste à passer divers postes de sécurité.
8h30: Je pose mes affaires, salue mon collégue de bureau (qui arrive vers 7h du mat) et embraye directement sur un café de l'eau aromatisée au café. La journée de travail commence.
10h30: café et snickers
12h00: repas, pris dans la grande salle de réunion avec quelques collègues. la majorité des gens mangent dans leur bureau.
12h40~50: reprise du boulot. Et café.
14h12: café, question à mon collégue. Snickers.
15h36: café snickers, question à mon manager.
16h23: snickers café.
16h30: mon collégue de bureau s'en va, on discute généralement 5 minutes.
~18h Et c'est la fin. J'éteins mon ordi et le bureau, et je m'élance courageusement dans la nuit...

Bon, c'est pas super folichon à raconter.

Je précise quand même que ce que je fais pendant les longs intervalles de temps laissés blanc, c'est uniquement de l'informatique, hein, n'allez pas m'imaginer en ingénieur sur site. Pour être précis, puisque je sais qu'un certain thésard en microélectronique me lit, je fais du benchmarking. Pour les autres, he ben je vérifie que les codes qu'on utilise pour faire le design des centrales nucléaires sont précis (la moindre des choses...)en simulant l'évolution d'une centrale sur plusieurs années, et en comparant avec les mesures effectuées en situation réélle.

Ou alors je pourrais dire que whaa, des fois c'est l'angoisse et je génère des core de 10 gigas à cause de memory dump, et qu'il me faut livrer une bataille terrible contre le temps pour traquer la source de mon erreur, compulsant frénétiquement les manuels utilisateur des codes en 10 volumes de 500 pages, et virevoltant entre 5 fenêtre d'exécution alors qu'une mauvaise ligne de commande peut me faire perdre des heures !! Mais ce serait un peu exagérer.