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Rédigé à 20:57 | Lien permanent | Commentaires (10)
Le macha, c'est le thé utilisé lors de la cérémonie du thé, en japonais "sadou". On pourrait traduire "macha" par "thé vert". Mais c'est en vérité un peu différent. Le thé vert englobe aussi le thé vert "à la chinoise", celui que les japonais boivent comme nous buvons de l'eau minérale, à chaque repas ou presque. Le macha se présente comme une poudre qui doit être fouettée à l'aide d'une espèce de blaireau.
Le résultat est amer, aussi, pour contrebalancer son amertume, il est souvent servi avec des friandises, comme des mochis ou un dessert typiquement japonais, de la gelée
La gelée est en effet trés répandue au Japon (hein rems ?) De mon point de vue d'occidental, elle est au mieux insipide, au pire déguelasse, trés rarement bonne, un peu comme les jus de légumes dont je me suis gaussé il y a quelques temps (Et d'ailleurs, avant-hier je pensais renouveller l'expérience avec un jus d'aubergine-pomme-choux rouge-cassis-fraise-et autre, et bien vous ne me croirez jamais : c'était bon ! J'ai été déçu :/)
Rédigé à 18:49 dans Les goûts et les couleurs | Lien permanent | Commentaires (3)
Pas de signification particulière, ce n'est que pour l'esthétique du bruit, mais qu'est ce que c'est japonais !
PS Aprés vérification, ça s'appelle shishi-otoshi et ça avait à l'origine pour but de faire fuir les animaux...
Rédigé à 17:24 dans La culture des sons | Lien permanent | Commentaires (0)
Désolé, ça fait plus d'une semaine que je n'ai rien posté ! Ces temps-ci je suis un peu occupé, j'ai les examens de milieu de semestre qui débarquent.
Mais, à venir, peut-être : la suite du voyage à Kamakura, un message sur le rococo/kitch au Japon, une chronique d'une chanson "déclaration de supériorité masculine", et plein de bilans sur la société japonaise !
La prochaine fois, j'enlève le haut !!!
Rédigé à 23:52 | Lien permanent | Commentaires (4)
Sans vouloir partir dans les grandes effusions, c'était juste pour vous dire que vous me manquiez.
Rédigé à 21:49 dans Aucun rapport | Lien permanent | Commentaires (6)
Permettez-vous un bref hors-sujet, en vous donnant ce lien :
Non seulement le sujet est interpellateur, mais la forme de la note est parfaite.
Ah, et tant que j'y suis, le film le plus drôle du moment : http://www.youtube.com/watch?v=0_VmMIbWKooRédigé à 02:38 dans Aucun rapport | Lien permanent | Commentaires (0)
Dimanche, il y avait une exposition d'ikebana à la médiathèque de Sendai.
Comme je ne l'ai appris que hier, les photos suivantes ont été prise par un ami. Je ne vais pas trop pouvoir vous fournir d'explication sur le possible sens de ces "bouquets"...
Mais ce n'est pas de l'ikébana traditionnel. Le traditionnel ressemble plutôt à ça :
Voilà ce que mon ami a pu voir :
On aime ou on aime pas... en tout cas il y a une dimension artistique indéniable.
J'ai quand même un commentaire à faire. Finalement, les Français et les Japonais ont une conception radicalement différente de la cuisine et de l'art floral.
En France, la cuisine est une affaire de transformation : les sauces, les pâtes, les gateaux, tout celà relève de l'alchimie des ingrédients. En revanche, les bouquets consistent plutôt en la superposition de la beauté naturelle des fleurs, éventuellement avec celle du vase, sans trop de "beauté ajoutée".
Inversement, la cuisine traditionelle Japonaise relève de la superposition des gouts des aliments, sans trop de trasformations. Il n'y a pas vraiment de sauces comme par chez nous, et nombreux sont les plats où l'on se contente de réunir et de cuire ensembles des aliments (par exemple, le nabe). C'est d'ailleurs pour celà, à mon avis, que les desserts japonais ne sont pas nombreux. Mais l'ikebana n'est pas naturel. Même dans sa forme traditionelle, la patte de l'Homme est évidente. Une amie de ma mère s'en était d'ailleurs plaint : il y a dans l'ikebana, des nombreuses règles à repecter, ce qui lui donne une certaine "beauté anthropique"
Vous êtes d'accords ?
Rédigé à 14:49 | Lien permanent | Commentaires (1)
Trois notes aujourd'hui, je suis productif !
Bon, pour cette petite partie auditive, un son ô combien typiquement japonais : le fuurin.
Bien sûr, un abruti congénital ne lésine pas sur le sifflet en arrière plan sonore ; mais bon.
Le rôle de cette clochette est purement décoratif. Le son qu'elle produit est trés doux, et puisqu'il ne résonne que lorsque le vent souffle, il est aussi synonyme de fraîcheur.
Je signale enfin pour les connaisseurs que cette clochette est présente dans nombres d'animes ou films, par exemple "Lamu : un rêve sans fin"
Rédigé à 01:39 dans La culture des sons | Lien permanent | Commentaires (3)
Avant d'attaquer la deuxième partie sur Kamakura, et en l'absence de mon conseiller culturel, une petite note à rebrousse-temps.
Or donc, il y a trés exactement environ deux mois, une personne officiant dans un cercle d'amitié international m'a prié de venir faire un cours sur la France, sa culture, sa géographie dans une fac privée.
A la base, c'était un cours d'anglais, chose qui aura son importance par la suite. Notez le sur un petit papier, pour ne pas l'oublier. Il était destiné à des étudiants en "seikatsu bunka", en Français : culture de la vie quotidienne. En clair : cours de cuisine, de ménage, comment faire la lessive, à un public à plus de 80% féminin, et destinées à être futures femmes -et hommes ?- au foyer. Du moins je pense. Trés japonais comme, truc, ça non ?
Remarquez, en France on a la même chose, ça s'appelle psycho. Non je déconne, c'était juste pour vanner Christelle.
A la fin, la prof demandait d'écrire des questions en anglais (ressortez le petit papier). Les heureux rédacteurs des meilleurs messages gagnaient le droit de venir me poser la question. Voilà un petit florilège des questions un peu originales ou décalées reçues, à coté des "What is your febarite food ?" (sic), des dizaines de "how tall are you ?" et presque autant de "do you have girlfriend ?". En tout, j'ai du recevoir une petite vingtaine de papiers.
On commence par les originales, en forme ou fond :
La dernière prendra toute sa saveur quand vous apprendrez que la question se traduit par : "Que faudrait-il que je mange pour devenir beau ?"
Maintenant, les déclarations d'amour, en premier celles en version anglaise.
Maintenant, celles en Japonais, qui necessitent une traduction; mais heureusement, elles sont souvent accompagnés par des illustrations explicites.
Quel âge avez-vous ? Avez vous une copine ?
Qu'aimez vous en France ? Que pensez-vous des japonaises ? Vous être beau !
Vous avez une copine ? Vous êtes trop beau !
Vous aimez quoi ?
Bref. Tout ça pour montrer que ne me situant pas dans l'échelle haute du physique en France, je reçois au Japon moultes propositions ; l'affirmation selon laquelle les japonaises seraient attirés par les étrangers est donc plus que vraie (D'autant plus qu'ils sont moins abondants. Si un étranger à Tokyo est désormais un lieu commun, pour la plupart des étudiants c'était la première fois qu'ils parlaient à un étranger !
Je pense par contre que cet attirance première reste trés superficielle. Des cheveux qui ne soient pas bruns, une taille un peu grande, ça ne fait pas un couple.
Mais ça peut le commencer.
Rédigé à 01:09 dans La société japonaise | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)