sendaigaku: Péripéties nocturnes

Hier, mon manager m'a remis un petit chèque de récompense (500 $) pour le travail fourni. Je dois dire que ça fait bien plaisir de voir son travail récompensé de la sorte. C'est pas en France qu'un stagiaire sera récompensé pour avoir fait du bon travail...(En toute modestie, bien sûr)

Pour féter ça, je suis allé à un mini-concert dans un bar. Conclusion, ce matin, je me suis réveillé dans un lit que je ne connaissais pas. C'est la toute première fois que cela m'arrive.

Mais laissez-moi vous conter l'histoire dans son intégralité.

Or donc, accompagné d'un séide glané dans les sombres recoins de la guesthouse, nous partîmes fiers et altiers. (Je le précise d'autant plus volontier que le retour fut sans doute moins glorieux)

Arrivé dans le bar (dont je connaissais le patron, vu qu'il est aussi le propriétaire d'un "Mongolian Barbecue" que nous fréquentons assiduement avec des collègues. Je commande ma première boisson...et me fait aussitôt alpaguer par deux charmantes demoiselles (Carah et Amirah de leurs prénoms). Nous avons longuement discuté, et pas mal bu également.

A minuit, mon collègue me quittait. A partir de là, mes souvenirs sont flous - ou plutôt inexistants.

Le lendemain, je suis réveillé par un miaulement. J'avais beau être encore dans les brumes éthyliques, j'ai tout de même vite compris que quelque chose n'allait pas. J'étais dans un grand lit -seul, n'est ce pas, mais aurais-je vraiment été en état de faire quoi que ce soit de toute façon ?- dans une maison vide à l'exception d'une pièce d'où suintaient de sourdes respirations.

Le temps pour moi de chercher tout les indices sur le propriétaire de la maison (Courrier, photos) et de conclure que c'était un parfait inconnu, un téléphone sonnait dans la pièce mystérieuse...

INTERLUDE (Pas tout à fait innocent) Ecoutons deux extraits du prêche du pasteur.

Opposite sex

(Je traduirai jamais, j'ai la flemme)

J'eus donc le fin mot de l'histoire: les deux filles ainsi que moi même avons été ramené par un ami, qui jouait ce soir là dans un des groupes et qui était donc sobre. Je ne sais toujours pas ce qu'il s'est passé ce soir là, ni comment je me suis couché ni comment j'ai eu la présence d'esprit de retirer mes lentilles.

Mais, grand prince ! Pour remercier la petite troupe et faire montre de ma grandeur, je leur ai offert le petit dejeuner.

Que je me suis empressé de vomir.