22h10, dans mon laboratoire.
Je viens d'apprendre que le concours de "Miss Tohoku 2005", qui devait à l'origine avoir lieu ce week-end dans le cadre du festival de l'Université, n'aura pas lieu.
Il a été supprimé car tout récemment, les Japonais sont montés sur leurs grands chevaux de bataille dans une croisade contre le "Sexual harassment". A juste titre, me semble t-il, tant le rôle de la femme est parfois sujet à caution ici. La figure du "stalker", qui suit tout les jours la même femme, ou le "pelotage" de fesses dans le métro, est connu au Japon. On en voit d'ailleurs beaucoup d'exemples dans les mangas. Ce n'est pas une preuve, certes, mais c'est un indice.
( Petite parenthèse, n'en déduisez pas que tout les japonais sont des détraqués sexuels. Loin de là. Et notez bien que nous ne brillons pas non plus par une parité parfaite, et par une situation exemplaire)
Mais, messieurs les censeurs, puis-je vous proposer une petite idée, comme ça, en tant qu'étranger ? Si au lieu de supprimer ces concours, vous rallongiez un peu les jupes ? Hum ? C'est-y pas une bonne idée ?
Parce que, des fois, surtout pendant le week-end, c'est un peu l'implosion oculaire qui vous guette. Il y a tellement de chair étalée qu'on se croirait au salon de l'agriculture section "vache Charolaise". J'étais même allé, dans ma grande quête de vérité, jusqu'à demander à une japonaise pourquoi elle portait une jupe aussi courte. Réponse : parce qu'on ne vend que ça.
Où est la cause, et où est l'effet ?